Le premier dollar apparut sous forme de papier-monnaie en 1690 dans la colonie du Massachusetts. La couleur de ce billet est du au fait qu'il était impossible de copier cette couleur à cette époque.
XVIIIe siècle
Le dollar a été adopté par le Congrès de la Confédération le 6 juillet 1785
Avec ce « diktat » américain le système de Bretton Woods entrait en agonie, puisque la valeur de chacune des monnaies y était déterminée par référence à un poids d'or. Les pressions sur le dollar ne pouvaient qu’empirer, ce qui se produisit.
Plusieurs réunions eurent lieu pour s’accorder sur une dévaluation de la devise américaine et tenter un replâtrage du système. Elles débouchèrent sur les « accords de Washington », dits aussi « accords du Smithsonian Institute », conclus le 18 décembre 1971 par les ministres des finances et banquiers centraux du « Groupe des Dix » (la CEE, la Suède, les États-Unis, le Canada et le Japon) qui établirent des parités centrales et des marges de fluctuation de 2,25 %.
C'est de cette époque que date la formule attribuée au secrétaire américain au Trésor, John Connally : « The dollar is our currency and your problem » (« Le dollar est notre devise et votre problème »).
Le 13 février 1973, la faiblesse de la monnaie américaine conduisait à un réajustement des parités, le dollar étant dévalué de 10 %, mais cela se révéla immédiatement insuffisant.
Les accords de la Jamaïque entérineront formellement cette situation le 8 janvier 1976.
De 1973 à 1979, le dollar continue sur sa lancée et se déprécie régulièrement et considérablement par rapport au Deutsche Mark, perdant près de 50 % de sa valeur (cf graphique ci-contre à gauche).
La violente remontée des taux d'intérêt décidée à la fin de 1979 par le nouveau gouverneur de la banque centrale américaine, Paul Volcker, pour combattre — avec succès — l'inflation, inverse la tendance. Le remède est sévère : pour une inflation de l'ordre de 9 % en taux annuel en 1980, les taux d'intérêt à court terme montent jusqu'à 19 %. Les taux d'intérêt réels atteignent des sommets sans précédent et, au prix d'une sévère récession, l'inflation disparaît : en 1983, elle n'est plus qu'à 3,2 % (cf graphique ci-contre à droite).
Ces taux d'intérêt réels provoquent un afflux de capitaux aux États-Unis, et le dollar s'apprécie pendant cinq ans, jusqu'à revenir, en mars 1985, à son niveau d'avant 1973, ce qui est manifestement exagéré.
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XVIIIe siècle
Le dollar a été adopté par le Congrès de la Confédération le 6 juillet 1785
XIXe siècle
La maxime « In God We Trust » ( « En Dieu nous croyons » ou « Nous avons confiance en Dieu ») apparut en 1864 sur la pièce de 2 cents. Approuvée en 1955 par un acte du Congrès, elle est depuis systématiquement imprimée sur tous les billets américains.Début du XXe siècle
1944-1971 : le Gold Exchange Standard
Le système monétaire mondial dit du Gold Exchange Standard (étalon de change or) a été mis en place par les accords de Gênes en 1922 jusqu'en 1933 (Roosevelt décide de suspendre la convertibilité du dollar en or pour le dévaluer) puis par les accords de Bretton Woods en 1944 et donne une place prépondérante au dollar. Il repose sur deux piliers principaux :- un système de changes fixes entre monnaies (avec de très faibles marges de fluctuations)
- la reconnaissance du dollar comme monnaie de réserve internationale (as good as gold), qui reste convertible en or, mais seulement dans le cadre des échanges entre banques centrales.
1971-1973 : période de transition
C’est le 15 août 1971 que le président Richard Nixon décide l’inconvertibilité du dollar par rapport à l’or, suite aux tensions permanentes sur cette monnaie. Cette décision est prise sans consulter les partenaires (autres pays occidentaux et Japon). Elle s'explique par le danger sérieux et croissant que les autres pays exigent la conversion en or de leurs excédents de dollars, puisque le dollar était convertible en or, tout au moins dans les échanges entre banques centrales.Avec ce « diktat » américain le système de Bretton Woods entrait en agonie, puisque la valeur de chacune des monnaies y était déterminée par référence à un poids d'or. Les pressions sur le dollar ne pouvaient qu’empirer, ce qui se produisit.
Plusieurs réunions eurent lieu pour s’accorder sur une dévaluation de la devise américaine et tenter un replâtrage du système. Elles débouchèrent sur les « accords de Washington », dits aussi « accords du Smithsonian Institute », conclus le 18 décembre 1971 par les ministres des finances et banquiers centraux du « Groupe des Dix » (la CEE, la Suède, les États-Unis, le Canada et le Japon) qui établirent des parités centrales et des marges de fluctuation de 2,25 %.
C'est de cette époque que date la formule attribuée au secrétaire américain au Trésor, John Connally : « The dollar is our currency and your problem » (« Le dollar est notre devise et votre problème »).
Le 13 février 1973, la faiblesse de la monnaie américaine conduisait à un réajustement des parités, le dollar étant dévalué de 10 %, mais cela se révéla immédiatement insuffisant.
Depuis 1973 : le régime des changes flottants
Le 19 mars 1973, le « Groupe des Dix » décidait l’abandon de la fixité des taux de change des diverses monnaies par rapport à l’étalon dollar, ce qui permettait aux banques centrales des autres pays de cesser d’acheter du dollar pour maintenir sa parité, selon les règles du jeu du système en vigueur. Un nouveau système monétaire international dit de « changes flottants » voyait donc le jour. Il est toujours en vigueur.Les accords de la Jamaïque entérineront formellement cette situation le 8 janvier 1976.
De 1973 à 1979, le dollar continue sur sa lancée et se déprécie régulièrement et considérablement par rapport au Deutsche Mark, perdant près de 50 % de sa valeur (cf graphique ci-contre à gauche).
La violente remontée des taux d'intérêt décidée à la fin de 1979 par le nouveau gouverneur de la banque centrale américaine, Paul Volcker, pour combattre — avec succès — l'inflation, inverse la tendance. Le remède est sévère : pour une inflation de l'ordre de 9 % en taux annuel en 1980, les taux d'intérêt à court terme montent jusqu'à 19 %. Les taux d'intérêt réels atteignent des sommets sans précédent et, au prix d'une sévère récession, l'inflation disparaît : en 1983, elle n'est plus qu'à 3,2 % (cf graphique ci-contre à droite).
Ces taux d'intérêt réels provoquent un afflux de capitaux aux États-Unis, et le dollar s'apprécie pendant cinq ans, jusqu'à revenir, en mars 1985, à son niveau d'avant 1973, ce qui est manifestement exagéré.
Septembre 1985 : les accords du Plaza[modifier]
Article détaillé : Accords du Plaza.
À l'hôtel Plaza de New York, le 22 septembre 1985, les pays dits du G5 (c'est-à-dire ceux du G7 moins le Canada et l'Italie) s'entendent publiquement pour intervenir sur le marché des changes et organiser un repli du dollar. 10 milliards de dollars sont ainsi dépensés, avec un effet immédiat et spectaculaire. En à peine quinze mois, le dollar efface tous ses gains par rapport au Deutsche Mark et, fin 1986, il se retrouve à son plus bas niveau historique, celui de 1979.Février 1987 : les accords du Louvre[modifier]
Article détaillé : Accords du Louvre.
Désireux de stopper la machine infernale qu'ils ont mise en route, les pays du G5, rejoints par le Canada, signent à Paris le 22 février 1987 les accords du Louvre, destinés à enrayer la baisse du dollar. Seulement, cette fois-ci, cela ne marche pas et, après une pause dans le courant de l'année 1987, le dollar va continuer pendant dix ans, tendanciellement, à se déprécier.Wikipedia.org